De quoi l’Europe est-elle responsable?

Le 14 mars 2015.

Très vite, après l’union remarquée des dirigeants européens autour de François Hollande et de Jean-Claude Juncker le 11 janvier, suite aux attentats perpétrés à Paris, s’est posée une question de fond :

« Comment lutter contre la menace terroriste ? », rapidement complétée par deux autres : « A quand une réponse européenne ? »« Que faire contre l’islam radical ? ».

La France, en tant que pilier de l’Union, est touchée en tant qu’Etat national ET en tant que puissance européenne.

Quant à l’islam radical, il vaudrait mieux parler de fanatisme terroriste. D’autant plus que, sans vouloir ignorer la réalité du djihadisme, le fanatisme auquel nous assistons n’est pas le propre des religions, pas plus qu’elle ne peut en être l’expression.

A l’heure où la réponse européenne s’organise au sein du Parlement européen, nous aimerions reconsidérer la place de l’Europe dans l’avènement de cette menace.

Car à lire certains articles, nous n’aurions affaire qu’à des fautes européennes : absence de dispositif, absence de contrôle des opérateurs Internet, absence de coordination, modèle exclusif subséquent à la non intégration de la Turquie et, enfin, absence de modèle identitaire à proposer aux jeunes européens.

Quand bien même l’Union ne serait pas exempte de reproches, est-ce là une expression fidèle du mal européen ? La critique de l’Union est peut être devenue de bon ton, mais nous ne pouvons nous empêcher d’avoir une autre lecture des évènements.

Sidonie Dastillung

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